septembre 29, 2017

3- La Diaspora agît pour le co-developpement en France et au Congo

3eme plénière : La Diaspora agît pour le développement du Congo Brazzaville.

Objectif : donner des pistes de réflexions avant de recueillir les résultats lors des travaux des ateliers.

Présidence : Didier MAHOUELE, Ingénieur Informaticien

Modérateur : Léo Cady KAKAMA, Présidente, association les Femmes d’Affaires

Intervenants : Dimitri M’FOUMOU-TITI, Président Fondateur, Conforco; Jean-Luc COLOMBANI, Business Développement, Télémédia communication; Docteur Evariste BOUENIZABILA, Président, association Diabète Action ; Xavier KIBONGUI, Président, mutuelle des amis de Saint Pierre Claver de Brazzaville

Comme pour la 2ème plénière, les intervenants ont insisté sur l’énumération des actions déjà menées susceptibles de servir d’exemples aux projets futurs. Ainsi, Didier MAHOUELLE a donné la parole à chaque intervenant pour parler de leur expérience dans ce qui peut s’apparenter aux actions de développement du Congo Brazzaville.

Ces quelques illustrations ont montré que le co-développement se pratique déjà entre la France et le Congo Brazzaville par la Diaspora congolaise. A titre personnel, les congolais entreprennent depuis le Nord pour des actions vers le Sud. C’est ainsi que Dimitri M’foumou-titi a présenté la démarche entreprise par le «Réseau congoprox»,

Le réseau Congoprox est constitué par un grand nombre d’investisseurs désirant investir dans leur pays d’origine.Congoprox a mis en place une plateforme structurée, alliant l’efficacité de la technologie et la rigueur de nos partenaires, sélectionnés pour leur professionnalisme. L’objectif premier de Congoprox est de promouvoir les commerces locaux, en incitant les ressortissants à investir dans ces principaux secteurs d’activité: La santé, L’éducation, La construction et L’alimentation

Pour mobiliser les expatriés, congoprox leur permet d’investir à distance pour leur intérêt le plus important: LA FAMILLE. Ainsi, congoprox veut véhiculer la valeur de l’union familiale à travers les frontières.

Quelle vision stratégique et éthique de la démarche d’engagement dans le co-développement ?

Quels objectifs prioritaires (économique, social, santé, éducatif, scientifique, emploi, formation…) au regard des besoins sur le terrain ?

Quels apports et quelle valeur ajoutée de la Diaspora sur les projets à mener (moyens humains, expertise, financier,…) ?

Comment convaincre la Diaspora congolaise à s’investir en masse sur le champ du co-développement ou de la coopération décentralisée ?

Echange et débats:

Après un diagnostic participatif, il s’est dégagé les axes suivants :

  • la formation ;

  • les outils ;

  • Comment produire pour couper du foumbwa de façon industrielle par exemple ? ;

  • Comment la diaspora peut se servir de l’innovation pour résoudre les problématiques des personnes qui sont sur place ?

  • Intégrer une analyse sérieuse des risques et leurs solutions dans les projets de co-développements ;

  • Maîtriser la culture locale dans le management du projet, éviter des solutions toute faites ;

  • Encourager les Partenariats dans le domaine de la santé à se former (le recyclage permanent d’un médecin qui a eu son diplôme il y a 10 ans et qui n’a plus de perfectionnement. Etendre cette formation aussi dans les laboratoires de recherche français et congolais) ;

  • Promouvoir la formation dans tous les domaines (accompagnement des projets) ;

  • Définir des outils méthodologiques (pour négocier, présenter les projets) ;

  • S’organiser de façon structurée, pour être en mesure de présenter nos attentes ;

  • Développer un glossaire qui donne notre vision du co-développement ;

  • Mettre en place des guides du porteur de projet « co-développement» ;

  • Création de points d’accès à l’information sur le « co-développement » ;

  • Assurer le suivi et l’encadrement des porteurs de projets ;

  • Mettre en place des formations sur l’action sociale ;

  • Définir les rôles et les missions des projets afin d’enlever toute ambiguïté ;

  • Il faut mettre au dessus les intérêts commerciaux et financiers pour que cela nous permette de dépasser les différences et rassurer sur les objectifs ;

  • Définir les outils méthodologiques, outils projets.