Le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, est une organisation qui a pour but de redéfinir les bases d’une économie collaborative associant exploitation raisonnée des forêts et gestion durable des eaux des côtes maritimes, du fleuve Congo et de ses affluents. La région du Bassin du Congo est reconnue comme étant deuxième poumon écologique de la terre après l’Amazonie .
La signature de l’accord de création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo aura lieu du 8 au 9 mars à Oyo (Cuvette), ville située à 400km de Brazzaville, dans la partie septentrionale du pays.
Les pays suivants sont visés : Angola, Burundi, Cameroun, République du Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Centrafrique, RD-Congo, Rwanda, Tanzanie, Tchad et Zambie.
La cérémonie connaîtra également la participation des agences du Système des Nations unies ; des ambassadeurs; des organismes sous-régionaux intéressés au développement durable et bien d’autres experts.
La création du Fonds bleu pour le Bassin du Congo a été annoncée l’année dernière par le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, en marge des travaux de la COP22 à Marrakech, au Maroc.
Ce fonds promeut la valorisation des plans d’eau qui sont d’une grande utilité dans la production de l’hydroélectricité, l’approvisionnement en eau potable des populations, la pratique de l’aquaculture et l’irrigation de l’agriculture, ainsi que l’assainissement des cours d’eau.
L’initiative du Fonds bleu pour le Bassin du Congo prévoit des subventions financières renouvelables, chaque année, à hauteur de 100 millions d’euros, soit plus de 65 milliards de francs CFA.
Le Fonds bleu pour le Bassin du Congo jouira d’une indépendance financière et de gestion. Les fonds de départ seront constitués par les contributions volontaires des pays signataires, des donateurs et autres bailleurs de fonds.
Il s’inscrira dans le concept de «l’Economie bleue », défini par la Commission Economique des Nations Unies (CEA) pour l’Afrique en ces termes : « L’économie bleue concerne toutes les étendues d’eau, y compris les lacs, les cours d’eau et les nappes souterraines, sans oublier les mers et les côtes.
Les principales branches de l’activité économique de l’Afrique basée sur les ressources marines et aquatiques sont aujourd’hui la pêche, l’aquaculture, le tourisme, les transports, le secteur portuaire, le secteur minier et le secteur de l’énergie . En cela, le Fonds Bleu doit jouer un rôle essentiel dans la promotion de l’économie bleue dans le Bassin du Congo, en vue de la croissance économique et du développement durables et du bien-être des populations.