La diaspora congolaise réfléchit à la création des richesses dans le pays!

Le 15 décembre, sous l’égide de l’Association de développement des relations Nord/Sud (l’ADRNS), s’est tenu à Paris Porte de la Chapelle, en visioconférence, le 1er colloque de la diaspora congolaise sur le thème «Quelle contribution apporter à notre pays ?».

Très longtemps, jusqu’à une période récente, l’évocation du terme diaspora congolaise était synonyme de regroupements d’opposants au pouvoir
en place. Désormais, il évoque la structuration et l’organisation des ressortissants de la République du Congo.

L’objectif est de réaliser, à l’horizon 2015, les Objectifs du millénaire pour le développement. Une ambition qui exige la participation de tout un chacun, une implication de tous, dans un esprit d’entreprise et de créativité. C’est sur cette lignée que la Banque mondiale a mis en place le programme DMade : un mécanisme invitant les ressortissants de l’Afrique subsaharienne en Europe à 6 EEI Les Dépêches de Brazzaville n°386 – Mercredi 26 décembre 2007  participer au développement de leur pays d’origine.

De son côté, la France, dans son accord de co-développement signé le 25 octobre dernier avec la République duCongo, a retenu les mêmes
critères à propos de la diaspora. Face à cette convergence de vues, l’ADRNS a initié le 1er colloque de la diaspora congolaise en France.

Après la lecture de la lettre émanant du ministère français de l’Immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du co-développement, les travaux se sont déroulés en simultané
entre Paris et Brazzaville, dans les locaux de l’UNFM pour les participants de Brazzaville, et dans la salle d’Eurosites pour ceux de Paris.

Les interventions diversifiées, de part et d’autre, ont mis l’accent sur la nécessité d’un travail coopératif entre la diaspora, les institutions, l’État français et l’État congolais.
C’est à ce titre que se fera la dynamisation de la mobilisation des idées et des activités de tous les acteurs au développement.
Parmi les intervenants, le Dr. Line Kleinbreil a rappelé combien il était important de relayer.

De son côté,  Marguerite Homb a formulé le vœu d’une meilleure visibilité de la diaspora congolaise par ses actions solidaires comme le font les diasporas ouest-africaines. Médard
Yetela a, pour sa part, exprimé le souhait de faire converger les synergies de la diaspora avec les initiatives locales, dans le but d’atteindre efficacement l’idéal commun,
celui du développement de la République du Congo.
Autant de perspectives consignées dont la validation se fera sous forme de feuille de route cadrée aux réalités congolaises.

 

Source: Article Les Dépêches de Brazzaville n°386 (Page 6)